Le roman des Jobourg, III : Les Îles du matin
EAN13
9782070243426
ISBN
978-2-07-024342-6
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Nombre de pages
320
Dimensions
18,5 x 11,8 x 2,4 cm
Poids
300 g
Langue
français
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Le roman des Jobourg, III : Les Îles du matin

De

Gallimard

Blanche

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Mariée depuis 10 ans à Didier Jobourg, Élisabeth s'étonne parfois : qui pourrait douter de son bonheur ? Elle a un fils qui flatte son amour-propre, un rang qui ne lui donne pas de regrets, elle est dans le début de sa belle saison. Mais les après-midi passés sur la plage, à Marie-Christine, mais les dîners, les bals, les promenades sur la jetée où défile ce monde qu'elle a connu de tout temps, mais les délicieuses
complicités de famille, est-ce là toute la vie ? Elle rêve de devenir ce qu'elle est, c'est-à-dire une libre musicienne, elle rêve de donner son fils Frédéric au capitaine, encore nommé Pacha dans la famille. Mais sans doute Benoît qui l'aime encore a-t-il préparé sa belle-sœur Élisabeth à ce qui passera, dans la société conventionnelle, pour une déchéance et qui plus tard, en Frédéric, provoquera la germination du grain de sénevé : notre responsabilité, les uns envers les autres, et le poids sur nous de cette responsabilité qui fait notre destination. Élisabeth a pu sauver sa jeunesse en partant pour la Martinique où tout laisse penser que Didier obtiendra tôt une satisfaction de carrière. Elle éprouve d'abord au milieu des fonctionnaires, des officiers, des planteurs qui tournent autour de la statue de Joséphine, à Fort-de-France, l'effet de la même subordination sociale et du même esprit d'enquête. Sur une île où l'on n'est pas heureux comme on l'avait espéré, on pense à une autre Île. Élisabeth ressent un doute, un malaise parce que Didier, qui n'a pu résister à Zulma, la belle mulâtresse, lui paraît changé. Elle ne veut pas être humiliée, elle ne veut pas composer dans le mensonge, mais
elle n'en est pas moins tributaire de l'âme, c'est-à-dire de ses pensées, pour l'établissement du nouveau bonheur. Hors du cadre étroit et familial, Élisabeth et Didier ont fait reprendre un feu d'aventure et de désir. Il fallait pourtant un coupable au théâtre des apparences, et ce sera le rôle d'Élisabeth. Comme pour les eaux, il se fait une ligne de partage des sentiments, car c'est ce que veut la justice inventée, c'est ce que veut la justice des Jobourg qui ne s'inspire pas, toujours, de la justice de Dieu. Mais si elle provoque, en se libérant, l'opinion, Élisabeth, nature instinctive, permet à son fils Frédéric de retrouver le véritable amour, le capitaine Durban, la rieuse famille et la promesse d'un avenir de l'âme sur la mer.
Nouvelle édition en 1958
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