- EAN13
- 9791024013183
- ISBN
- 979-10-240-1318-3
- Éditeur
- Presses universitaires de Rouen et du Havre
- Date de publication
- 15/10/2020
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 24 x 15,5 cm
- Poids
- 350 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Héraldique et papauté
Moyen Âge-Temps modernes
De Yvan Loskoutoff
Presses universitaires de Rouen et du Havre
L'héraldique, système de signes d’origine laïque, s’imposa tard dans l’Église
mais la papauté l’exploita ensuite largement, en particulier à partir de
Boniface VIII (1294-1303). Le présent volume étudie sa diffusion au Moyen Âge
à Avignon ou à Rhodes, ainsi que dans les concessions autorisées par les
pontifes, notamment celle du « chef d’Église », la tiare et les clefs. L’étude
se poursuit à la Renaissance où les Archives secrètes du Vatican révèlent de
nouveaux documents, parfois joliment illustrés, sur les concessions de Sixte
IV (1471-1484) à Sixte-Quint (1585-1590). L’histoire du livre offre l’exemple
du blason utilisé à des fins de célébration sous la forme des devises dans
l’ornement des manuscrits des cardinaux et des papes Médicis ou Lorraine, il
alimenta aussi la satire dans les pamphlets luthériens à gravures qui ne
reculent devant aucune scatologie. L’imaginaire héraldique se prête aux
traitements allégoriques: le cardinal Fausto Poli sut tirer profit sur ce
point des abeilles qu’il avait reçues en concession d’Urbain VIII (1623-1644).
Enfin, les armoiries constituent l’indispensable ingrédient de la fête
pontificale, depuis les architectures éphémères de la procession inaugurale,
le _possesso_ , jusqu’à celles des funérailles dont le faste n’allait pas sans
blason. L’image héraldique reste la concurrente ou l’auxiliaire de l’image
sainte dans l’Église romaine.
mais la papauté l’exploita ensuite largement, en particulier à partir de
Boniface VIII (1294-1303). Le présent volume étudie sa diffusion au Moyen Âge
à Avignon ou à Rhodes, ainsi que dans les concessions autorisées par les
pontifes, notamment celle du « chef d’Église », la tiare et les clefs. L’étude
se poursuit à la Renaissance où les Archives secrètes du Vatican révèlent de
nouveaux documents, parfois joliment illustrés, sur les concessions de Sixte
IV (1471-1484) à Sixte-Quint (1585-1590). L’histoire du livre offre l’exemple
du blason utilisé à des fins de célébration sous la forme des devises dans
l’ornement des manuscrits des cardinaux et des papes Médicis ou Lorraine, il
alimenta aussi la satire dans les pamphlets luthériens à gravures qui ne
reculent devant aucune scatologie. L’imaginaire héraldique se prête aux
traitements allégoriques: le cardinal Fausto Poli sut tirer profit sur ce
point des abeilles qu’il avait reçues en concession d’Urbain VIII (1623-1644).
Enfin, les armoiries constituent l’indispensable ingrédient de la fête
pontificale, depuis les architectures éphémères de la procession inaugurale,
le _possesso_ , jusqu’à celles des funérailles dont le faste n’allait pas sans
blason. L’image héraldique reste la concurrente ou l’auxiliaire de l’image
sainte dans l’Église romaine.
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