Raconte-moi Beyrouth, La vigne et le lierre
EAN13
9782915002782
Éditeur
Géorama
Date de publication
Langue
français
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Raconte-moi Beyrouth

La vigne et le lierre

Géorama

Indisponible
Un témoignage puissant sur le Liban

Asma Abdelkarim sort à peine de l’adolescence lorsqu’elle quitte la Tunisie,
où elle a grandi, pour retrouver le pays de ses origines et s’installer à
Beyrouth. Elle découvre un pays complexe, attachant, fascinant, tourmenté qui,
peu à peu, lui révèle ses mille facettes. Nulle indulgence sous la plume vive
et acérée d’Asma. Son ouvrage nous plonge dans la réalité du Liban avec ses
contradictions et ses déchirures. L’immersion est totale, elle se livre, note
tous les détails, son sens de la formule fait mouche. Ce puissant témoignage
recèle plusieurs niveaux de lecture qui en font toute la richesse : à la fois
récit, essai et histoire d’amour, il se distingue également par sa dimension
initiatique. Le Liban devient pour elle le berceau de l’émancipation d’une
petite fille espiègle devenue, sous le ciel de Beyrouth, une jeune femme
pétillante au parcours atypique, passionné et passionnant.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

\- "Loin des clichés qui résument le Liban à la guerre et aux attentats, mais
sans renier cette réalité, Asma Abdelkarim brosse le portrait de sa bien-aimée
Beyrouth : complexe, passionnante, fascinante, éternelle." (N.K. Le
Télégramme)

A PROPOS DE L'AUTEUR

Asma ABDELKARIM est journaliste, spécialiste du Moyen-Orient. Diplômée de
l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et de la Sorbonne, elle vit désormais à
Paris où elle poursuit ses études doctorales sur le paysage médiatique de la
région MENA (Middle East and North Africa) après les soulèvements du Printemps
arabe. Elle exerce en parallèle le métier de traductrice. Depuis quelques
années, elle travaille dans le domaine du développement médiatique en
apportant son expertise aux médias alternatifs indépendants du Proche-Orient.

EXTRAIT

Sans doute le dernier souvenir de ma mère avant ma naissance est celui de
vernir ses ongles soigneusement limés pour être fin prête à accueillir ceux
qui allaient venir la féliciter. C’était à la clinique Notre-Dame, à Mutuelle-
Ville, un faubourg chic sur les hauteurs de Tunis. Quelques secondes plus
tard, elle était déjà sous l’effet de l’anesthésie.
« Quelle maîtrise de soi, Assia ! Toujours égale à toi-même en toutes
circonstances ! », s’exclama ma tante. Ma mère, institutrice de son état,
suscitait l’admiration de son entourage. Fille unique ayant grandi dans une
famille de cinq frères, elle avait obtenu son permis de conduire à vingt ans à
peine. À vingt-cinq ans, elle était déjà une femme accomplie qui arrivait à
l’école de la rue Lénine à Tunis au volant de sa Renault Dauphine, toujours
tirée à quatre épingles. Rare femme dans un milieu à majorité masculine, elle
avait réussi par son génie pédagogique et son travail passionné à se forger
une place d’exception dans le coeur de ses élèves et de ses collègues, qui lui
vouaient admiration et respect.
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