Vichy face à Chiang-Kai-Shek, Histoire diplomatique
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EAN13
9782296306073
Éditeur
Éditions L'Harmattan
Date de publication
Collection
Recherches asiatiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Vichy face à Chiang-Kai-Shek

Histoire diplomatique

Éditions L'Harmattan

Recherches asiatiques

Indisponible
Le 30 juillet 1943, en réponse à la restitution par Vichy des concessions
françaises de Chine au gouvernement fantoche de son rival Wang Ching-Wei,
Chiang Kai-shek annonce, depuis Chungking, la rupture des relations
diplomatiques avec l'Etat français, fait main basse sur l'ensemble de ses
intérêts en Chine libre et se rapproche du Comité Français de Libération
Nationale. Au-delà de l'acte de trahison de la France, Chiang Kai-shek
sanctionne l'attitude ambiguë de Vichy à son égard depuis le premier ultimatum
japonais sur l'Indochine, le 18 juin 1940. Car l'Etat français est responsable
de la rupture de l'équilibre stratégique et économique que la Chine était
parvenue à maintenir grâce à l'Indochine. Ainsi, les relations Vichy-Chungking
sont indissociables du conflit sino-japonais et de la menace que l'occupation
nipponne de l'Indochine constitue pour la Chine. La politique extrême-
orientale de Vichy est généralement réduite à la seule question indochinoise.
C'est oublier que dans le système triangulaire des relations Vichy-Indochine-
Japon, la Chine joue un rôle déterminant, comme s'efforce de le démontrer
Fabienne Mercier. Après plusieurs années de recherches dans les archives
françaises, l'auteur fait la lumière sur une période méconnue - et pourtant
riche en enseignements - des relations franco- chinoises, celle de la Seconde
Guerre mondiale.
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