- EAN13
- 9782251346021
- ISBN
- 978-2-251-34602-1
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 04/06/2009
- Collection
- Miroir des humanistes (9)
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 22,5 x 14 x 0,9 cm
- Poids
- 224 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Code dewey
- 878.04
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Jules, privé de Paradis !
Petit traité de machiavélisme, dialogue joyeux, élégant et érudit entre le pape Jules II et Saint Pierre
De Érasme
Traduit par Sylvain Bluntz
Les Belles Lettres
Miroir des humanistes
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
Scénario : Jules, accompagné de son « génie » arrive devant saint Pierre à la porte du Paradis. Ce dernier refuse de laisser entrer le pontife et lui reproche toutes ses turpitudes. Jules se défend vigoureusement, mais ne parvient pas à fléchir le saint.
La réalité historique : Jules II exerça le pouvoir papal, temporel et spirituel, de 1503 à 1513. Il fut un pape très remarquable dans les deux registres et reconnu comme tel. Ses pairs temporels soulignèrent – à défaut de les saluer puisqu'elles s'exerçaient généralement à leur détriment – ses qualités d'homme d'État et de chef de guerre. Ses pairs spirituels lui reprochaient de ne croire ni à Dieu ni à Diable, en un mot d'être l'exact contre-exemple du Christ et de laisser le peuple chrétien sans pasteur. Il eut un grand admirateur : Machiavel (1469-1527).
Élu avec le large secours de la corruption, Jules avait trouvé un État papal considérablement réduit du fait des agissements de son prédécesseur Borgia. Il s'employa à le restaurer dans son extension territoriale et dans ses prérogatives du passé. Il y consacra toute son énergie, tout son talent de négociateur et toute sa connaissance des hommes. Sa réussite fut complète : à sa mort, l'Église était l'un des États les plus puissants d'Italie, tenant en échec les rois de France, d'Espagne et d'Angleterre tout comme l'empereur. Jules eut également à cœur la splendeur de Rome : il fit entamer la construction de Saint-Pierre de Rome et commanda à Michel-Ange son tombeau et les fresques de la chapelle Sixtine. En revanche, la plupart de ses contemporains furent profondément révoltés par l'immoralité, l'absence de foi et de scrupules de la cour pontificale : la Réforme luthérienne éclata quatre ans plus tard.
Le texte : le dialogue Julius exclusus, écrit peu de temps après la mort de Jules, circula en copie manuscrite dans toute l'Europe avant de devenir un best-seller imprimé au début de 1517, et connu par de très nombreuses rééditions. Il a été publié sous le nom de Fausto Andrelini, poète favori du roi de France et vieil ami d'Érasme. Cependant, la rumeur courut immédiatement qu'Érasme en était l'auteur. Il fut aussi attribué au jeune Ulrich von Hutten (1488-1523), chevalier et humaniste allemand, connu pour ses pamphlets particulièrement virulents contre Rome.
La réalité historique : Jules II exerça le pouvoir papal, temporel et spirituel, de 1503 à 1513. Il fut un pape très remarquable dans les deux registres et reconnu comme tel. Ses pairs temporels soulignèrent – à défaut de les saluer puisqu'elles s'exerçaient généralement à leur détriment – ses qualités d'homme d'État et de chef de guerre. Ses pairs spirituels lui reprochaient de ne croire ni à Dieu ni à Diable, en un mot d'être l'exact contre-exemple du Christ et de laisser le peuple chrétien sans pasteur. Il eut un grand admirateur : Machiavel (1469-1527).
Élu avec le large secours de la corruption, Jules avait trouvé un État papal considérablement réduit du fait des agissements de son prédécesseur Borgia. Il s'employa à le restaurer dans son extension territoriale et dans ses prérogatives du passé. Il y consacra toute son énergie, tout son talent de négociateur et toute sa connaissance des hommes. Sa réussite fut complète : à sa mort, l'Église était l'un des États les plus puissants d'Italie, tenant en échec les rois de France, d'Espagne et d'Angleterre tout comme l'empereur. Jules eut également à cœur la splendeur de Rome : il fit entamer la construction de Saint-Pierre de Rome et commanda à Michel-Ange son tombeau et les fresques de la chapelle Sixtine. En revanche, la plupart de ses contemporains furent profondément révoltés par l'immoralité, l'absence de foi et de scrupules de la cour pontificale : la Réforme luthérienne éclata quatre ans plus tard.
Le texte : le dialogue Julius exclusus, écrit peu de temps après la mort de Jules, circula en copie manuscrite dans toute l'Europe avant de devenir un best-seller imprimé au début de 1517, et connu par de très nombreuses rééditions. Il a été publié sous le nom de Fausto Andrelini, poète favori du roi de France et vieil ami d'Érasme. Cependant, la rumeur courut immédiatement qu'Érasme en était l'auteur. Il fut aussi attribué au jeune Ulrich von Hutten (1488-1523), chevalier et humaniste allemand, connu pour ses pamphlets particulièrement virulents contre Rome.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Éloge de la folie de Erasme (fiche de lecture et analyse complète de l'oeuvre)ÉrasmeCompr La Philo
-
Institution du jeune prince, sur l'administration d'une monarchie ou RoyaumeÉrasme, Antoine Macault, IsocrateHachette BNF
-
La Puissance du discours, Une petite histoire de la rhétorique dans la Grèce antique et à RomeWilfried StrohLes Belles Lettres, Ullstein Buchverlage Gmbh
-
Le Latin est mort, vive le latin !, Petite histoire d'une grande langueWilfried StrohLes Belles Lettres, Ullstein Buchverlage GmbH