- EAN13
- 9782859395759
- ISBN
- 978-2-85939-575-9
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 1999
- Collection
- EDUCATION ET DI
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,5 cm
- Poids
- 531 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Instituteurs avant la République
La profession d'instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au second Empire
Autres contributions de François Jacquet-Francillon
Presses Universitaires du Septentrion
Education Et Di
Autre version disponible
En utilisant essentiellement des sources de type biographique, à côté d'autres
matériaux historiographiques, ce livre décrit la vie et la pensée des
instituteurs au moment le moins connu de leur histoire, celui qui précède la
Troisième République. Ce faisant, il cherche à saisir l'émergence d'une
profession, en entendant par là non pas d'abord le "métier" tel qu'il s'exerce
entre les murs de l'école, mais une corporation telle qu'elle cherche à
exister dans la vie sociale en formulant des espérances, en affirmant des
valeurs et en offrant des images idéales d'elle-même. Les instituteurs du XIXe
siècle apparaissent donc ici sur le fond des rapports sociaux dans lesquels
ils ont dû négocier les quatre composantes principales de leur existence
collective: leur position, leur fonction, leur statut et leurs finalités. En
évitant la célébration nostalgique et les stéréotypes courants qui y sont
associés, on découvre ainsi que, bien avant les fameux "hussards noirs" de
Jules Ferry, il y a eu dans la corporation des instituteurs une élites aisée,
dynamique, qui, parvenant à s'approprier ou à créer tout un univers de culture
et d'identité professionnelles, a progressivement entraîné la grande masse des
maîtres d'école à conquérir la dignité, le prestige même, qui vivent
aujourd'hui encore dans la mémoire nationale.
matériaux historiographiques, ce livre décrit la vie et la pensée des
instituteurs au moment le moins connu de leur histoire, celui qui précède la
Troisième République. Ce faisant, il cherche à saisir l'émergence d'une
profession, en entendant par là non pas d'abord le "métier" tel qu'il s'exerce
entre les murs de l'école, mais une corporation telle qu'elle cherche à
exister dans la vie sociale en formulant des espérances, en affirmant des
valeurs et en offrant des images idéales d'elle-même. Les instituteurs du XIXe
siècle apparaissent donc ici sur le fond des rapports sociaux dans lesquels
ils ont dû négocier les quatre composantes principales de leur existence
collective: leur position, leur fonction, leur statut et leurs finalités. En
évitant la célébration nostalgique et les stéréotypes courants qui y sont
associés, on découvre ainsi que, bien avant les fameux "hussards noirs" de
Jules Ferry, il y a eu dans la corporation des instituteurs une élites aisée,
dynamique, qui, parvenant à s'approprier ou à créer tout un univers de culture
et d'identité professionnelles, a progressivement entraîné la grande masse des
maîtres d'école à conquérir la dignité, le prestige même, qui vivent
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